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mirae
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15 août 2005

récup

03 août 2005

ca me laisse sans voix !

...Ou plutôt sans mots ! Va falloir que je change mon intitulé. Je passe des heures à vous lire. Je n'arrête pas de rebondir de blog en blog et j'y trouve des choses vraiment bien.

Bonne nuit à tous

01 août 2005

Mon rayon de soleil

Le portable a sonné tout à l'heure, de la sonnerie des textos. Je savais qu'il aurait une 'tite pensée pour moi de là où il est. Ça fait pas deux jours qu'il est en Espagne, je le sais, il est là bas avec ses filles. Juste un petit coucou, moins de dix mots alignés et un grand sourire sur mes lèvres, dans mon coeur et dans mes pensées. Un souffle d'air chaud, un rayon de soleil rien que pour moi, un baiser, une tendresse... une envie de le voir mais c'est impossible, alors savoir simplement qu'il pense à moi et que peut-être lui aussi a envie de me voir. Sûrement. Enfin, c'est ce que j'ai envie de croire. Je le crois.

Lui c'est M... On se connaît depuis maintenant un an et demi. La première fois que je l'ai rencontré j'ai su, presque une certitude, une évidence et même plus que ça. Entre ses démons et ses "casseroles" il ne m'a pas vue, pas entendue, le coeur et la tête ailleurs. Je me suis retirée. Je suis restée. Il est venu. On s'est revus. On a essayé. Ça n'a pas marché. Il m'a laissée, j'ai voulu l'oublier. Je me suis effacée. Je suis restée malgré tout. Lui aussi. Il est revenu. On s'est revus. Ça ne pouvait pas marcher, sa tête encore était ailleurs. Mais plus si loin. On a "recadré la relation"... Non, IL a "recadré la relation". J'ai essayé de l'effacer, c'était impossible. Je me suis juste éloignée de l'écran quelques temps.

J'ai rencontré L... Différent, loin de mes "repères", loin de mes "références". Je suis intriguée, impressionnée, attendrie, attirée. J'avance à pas feutrés vers L... Je progresse dans un couloir qui me conduit, sans que je le sache au départ, jusqu'à sa porte, jusqu'à lui. Je tends timidement la main pour pousser cette porte entrouverte. L... me claque la porte au nez. Je m'écroule, j'ai le coeur brisé, les sentiments cassés, la tête en morceaux, de l'eau dans les yeux. Pas d'explications, juste le son d'une porte qui claque et le silence juste après. Quand même, je vois son oeil qui me regarde encore dans le trou de la serrure. Il n'y a qu'une porte entre nous. Elle reste fermée. Je suis encore derrière. Je me suis éloignée d'elle. Je ne suis pas si loin.

M... est toujours là. Toujours rempli de ses incertitudes. Notre complicité a grandie. Désormais j'existe, c'est une certitude. Quelle que soit ma signification. C'est lui qui me fait sourire aujourd'hui.

Je ris ou je pleure ?

Finalement, l'autre soir, je ne suis pas revenue, enfin pas ici. En fait je suis allée vous visiter et au milieu de multiples blogs ados inintéressants (désolée, j'ai passé l'âge) et autre qui vous ouvre sur des voies célestes ou de n'importe quoi mais qui décharge les consciences individuelles (je me considère faire partie de cette catégorie), je me suis attardée sur deux ou trois d'entre vous, qui outre un talent certain pour l'écriture disent les choses de leur vies, de leur quotidien souvent médiocre, qui se lisent comme des romans, etqui sont écrits avec leurs tripes. Au passage, faudrait vraiment que je pense à investir dans une imprimante. Je m'abime les yeux à rester scotchée sur cet écran tard le soir lire ceux là.

A mon tour maintenant de débiter mes misères. C'est à croire que j'ai un mauvais oeil au-dessus de ma tête en ce moment qui n'a rien d'autre à faire qu'a me foutre la pouasse en permanence et que mon ange gardien est en vacances !

J'accumule, et c'est peu de le dire, depuis quelques temps emmerdes sur emmerdes, des petites choses des situations plus ou moins importantes, qui me pourrissent la vie. S'il fallait en faire un listing, ca va des contraventions que je passe 20 ans à ne pas avoir et qui s'ajoutent les unes aux autres ces derniers mois, aux personnes qui ne tiennent pas leurs engagements (garagiste et maçon qui ne tienne que peu de compte de cette gentille petite nana seule qui ne doit surement pas râler assez), en passant par ce mal de dos qui se réveille samedi (avec tout ce que je prévois de faire ! super !) et pour lequel la séance de "magnétisme" hier, qui fonctionne pourtant sur tout le monde vraisemblablement, ne marche pas sur moi. Et je n'ai pas encore parlé de cette déconvenue amoureuse... je tombe amoureuse d'un mec et juste au moment où je me sens "mûre", où je me sens prête à faire un pas de plus significatif vers lui, il m'annonce que la veille il a craqué pour une autre. J'arrête de fumer il y a 4 mois et je me laisse aller à racheter un paquet. J'achète des fringues que je ne mettrai jamais. Il y a un mois, gros orage, le lendemain plus de téléphone et plus non plus de connexion internet. Le ligne téléphonique est rétablie, mais pas ma connexion internet. Je dois tester mon modem, je le fais chez une amie... je lui fous en l'air sa propre connexion. Je suis vraiment nulle ! Bien sûr, je n'ose pas regarder l'état de mon compte en banque, j'y crains là aussi le pire. C'est à peine si j'ose faire quoi que ce soit. Mes vacances débutent sous un ciel grisâtre. Je crains que les travaux que je vais commencer me déçoivent, que ce ne soient pas les bonnes couleurs, que le travail soit dégueulasse. Dans quel ordre dois-je faire les choses pour ne pas me planter ?

Pourtant je fais tout bien comme on me dit de faire... Bon d'accord, c'est des petites misères après tout, rien de grave. Relativisons, y'a pire comme emmerdes... Alors, j'en ris ou j'en pleure ?

30 juillet 2005

Trois gouttes de pluie

A la faveur de trois gouttes de pluie, pas plus, j'ai tout rangé, tout ce que j'avais sorti pour retourner la terre, planter quelques graines de radis, mettre quelques fleurs en jardinières et jeter les fleurs fanées... Comme si je les attendais ces trois gouttes de pluies pour ne plus me sentir obligée d'être dehors, mes mains dans la terre. Pourtant j'aime tellement ça, mettre mes mains dans la terre. Je me sens tellement fatiguée ces derniers temps, je ne sais pas pourquoi. Pas un excès de dépense physique en tout cas, peut-être un excès de dépense "intellectuelle"...

J'ai acheté des chrysenthèmes cet après-midi, elles sont bordeaux. Je sais que ce sont les fleurs qu'on met dans les cimetières, moi je les ai mises dans mes jardinières, à mes fenêtres, et je trouve qu'elles sont jolies. Les tombes de nos morts sont donc joliment fleuries.

J'ai aussi acheté des pots de peinture de différentes couleurs pour faire de mon couloir une allée colorée, teintée de pastels gris, marron et violet, pour aller... aux toilettes.

Voilà, j'ai donc de quoi occuper mes mains les prochains jours. Le "pensoir", lui, n'a pas besoin de matière pour fonctionner. Il fonctionne en continu, même la nuit. La nuit je rêve, je cauchemarde, je ne sais pas très bien mais chaque matin je me réveille avec des images dans les yeux. Il faudrait remonter le fil de l'image pour retrouver l'histoire, retrouver à quoi elle fait référence. Il parait que c'est l'inconscient qui parle la nuit. L'inconscient n'est pas si inconscient, il sait ce qu'il fait, c'est à nous de trouver le pourquoi.

C'était trois gouttes de pluie. Je reviendrai sûrement plus tard. En attendant je vais vous visiter et peut-être vous inviter. Il n'y aura pas de réveil demain matin, le nuit pourra m'accompagner tard ce soir.

cauchemar

Je viens de voir un truc inqualifiable, insupportable, écoeurant, inadmissible, terrible, abominable... les mots justes me manquent, le qualificatif exact n'existe pas. Je viens de voir "Le cauchemar de Darwin".

Le monde entier doit voir ca, doit savoir ca. Ce film déroule l'abbération de la vie de ces africains qui vivent autour du Lac Victoria en Tanzanie, le plus grand lac tropical du monde, berceau de l'humanité comme se plait à nous le rappeler le réaliseur de ce documentaire au début du film. Le film progresse d'horreur en horreur pour nous expliquer comment un poisson énorme, prolifique, la perche du nil, un jour implanté dans ce Lac on ne sait pour quelle raison (expérience scientifique disent-ils, on n'en saura pas plus), comment ce poisson donc va détruire non seulement l'écosystème de ce lac, mais plus encore engendrer la misère la plus sordide qui soit et paradoxalement la famine, alors que s'engraisse à ses dépens l'industrie alimentaire locale qui en exporte par milliers de tonnes les filets vers l'Europe, via des avions cargots russes (moins chers et plus gros), pendant que la population locale "vit" des restes rejetés par l'usine dans des décharges qu'on imagine puantes et qu'on montre grouillantes de larves. Les têtes des poissons rejetés sont grillées, les enfants des rues font fondre les restes des boites en polyestirène pour les sniffer ensuite....

"La cerise sur le gâteau", si je peux m'exprimer ainsi, c'est le sous-entendu qui se rèvèle au fur et à mesure du film selon lequel ces avions cargots qui arrivent officiellement vides pour repartir pleins de filets de poissons, n'arrivent en fait en Afrique bien évidemment pas vide mais remplis de munitions, armes et autre matériel de guerre destinés aux autres pays africains en guerre...

Je regrette d'avoir vu ce film seule....

29 juillet 2005

C'est les vacances !

Alors voilà, c'est les vacances... depuis hier 18h00 je suis officiellement en vacances pour trois semaines... et hier soir j'ai créé ce blog, parce que cette idée de vacances me fait un peu peur, peur parce que je suis seule pour ces trois semaines

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