Un samedi de mai
Bon... c'est bien d'avoir un blog, encore faut-il l'alimenter de temps en temps.
Le mien se nourrit de peu finalement, alors que d'autres sont très gourmands. Leur gourmandise d'ailleurs m'impressionne et alimente ma curiosité. En réalité je passe beaucoup de temps à vous lire et à vous répondre parfois alors que je m'exprime très peu. J'ignore combien de temps vous passez à écrire tous ces textes, quotidiens pour la plupart, alors que j'ai du mal à pondre une note ou deux par semaine, chacune d'elle nécessitant un certain temps.
Et puis, quoi écrire quand il ne se passe rien ?
D'accord j'exagère, il se passe toujours quelquechose, mais quel intérêt de parler de ma petite vie quotidienne quand rien ne vient la perturber dans son train-train. Vous ne croyez pas ? Alors laissez-moi vous parler de mon samedi. Comme tous les samedis matins (ou presque), le réveil a sonné à 7h30 (ah oui, j'aurais pu commencer par ce gros orage qui m'a réveillée cette nuit à 4h00) parce qu'à 9h00, comme tous les samedis (ou presque) je retrouve mes petites camarades au club d'équitation. Pas de prise de tête, c'est tout en simplicité et en détente, c'est toujours un bon moment, trop court, qui se prolonge d'ailleurs souvent par du bavardage...
Quand je rentre il est à peu près 11h00. Il faut absolument que je passe ce coup de téléphone. Je fais ma B.A. J'appelle donc cette gentille cousine que je n'ai pas vue depuis plusieurs années et qui m'a invitée à la communion de sa fille que, par ailleurs, je ne connais pas et vice et versa. Les réunions de famille m'emmerdent, surtout celles-là, je les fuis depuis très longtemps, mais par politesse je dois répondre à cette invitation. Elle est pipelette, ça dure 1h00 et nous refaisons notre monde du travail puisque nous avons le même métier. Quand je raccroche il est plus de midi... Ouf, c'est fait !
Vaisselle de la veille (j'ai mangé avec mes parents hier), lessive, préparation du maigre repas du midi, repas du midi avalé en un quart d'heure devant les infos de 13h00. Je traîne un peu.
Je dois maintenant m'attaquer absolument à la pelouse avant que la pluie ne tombe à nouveau sous peine de bientôt devoir y aller à la faux. Ma petite tondeuse peine un peu. J'en ai pour plus d'une heure et demi.
15h30 matériel rangé. Douche. Courses du samedi. Je rentre vers 18h30, un soupçon de ménage et de bricolage divers et varié, un peu de piano. Il faut penser au repas du soir à présent. A nouveau plateau télé. J'attends l'appel d'une amie qui devait venir demain, je crains qu'elle n'ait changé d'avis au vu de la météo. Et j'arrive ici. Je vous lis comme chaque soir et puis je commence à vous écrire ces quelques mots. Ça coupe un peu mon ennui. En réalité je suis un peu fatiguée, je n'ai pas eu le courage de me remuer pour sortir ce soir. Je suis là.
Cool la vie de célibataire, non ? Pas trop stressant ! MAIS QU'EST CE QU'ON S'FAIT CHIER !!!! Je vous avais prévenus, ce n'est pas passionnant. Merci à ceux qui sont restés jusqu'au bout.
J'ai atteint plus que mon quota de célibat, j'ai du dépasser la dose prescrite au départ et il me manque terriblement.
Et voilà, j'ai trouvé le sujet de ma prochaine note : Il.